Ecosse – 2025

Hiya Scotland!
Découvrir l’Ecosse était un rêve que j’avais depuis quelques années. Ce pays, chargé d’histoire et de traditions, est réputé pour sa nature spectaculaire et sa faune sauvage. Si l’Ecosse n’est pas connue pour le beau temps, elle nous a appris qu’il n’y a pas d’arc-en-ciel sans un peu de pluie, et qu’après la pluie vient le beau temps…
Le coup de cœur de ce voyage a été l’île de Jura. Célèbre pour ses paysages infinis, son whisky et ses tourbillons, Jura possède une population exceptionnelle de cerfs sauvages, bien plus nombreux que les accueillants habitants de l’île (un peu plus de 200). Sur Jura, vous ne trouverez qu’une single road, un unique hôtel (qui est également le seul restaurant et pub du village), une école pour une vingtaines d’élèves, et un petit magasin communautaire. En d’autres mots, Jura est un véritable paradis pour les aventuriers et amoureux de la nature en quête de calme et d’inspiration. J’aime cette idée qu’on ne va pas à Jura par hasard. En effet, cette île peu évidente d’accès et très sauvage invite à la poésie, à la créativité et à l’introspection. Pour ma part, l’air de Jura m’a reconnectée à la nature, à ma passion pour la photographie animalière, mais surtout à qui je suis vraiment. Un retour aux sources fort appréciable.
Si l’île de Jura a été une belle découverte, elle n’a été qu’une étape de notre voyage en terre écossaise. Nous avons exploré de nombreuses autres régions féeriques, sublimées par les couleurs changeantes de ce début d’automne, et y avons fait de belles rencontres, aussi bien humaines qu’animalières. Si nous n’avons pas trouvé le monstre du Loch Ness, nous avons croisé la route de nombreux cerfs, phoques, écureuils, lièvres, lapins, dauphins et bien sûr, des fameuses vaches des Highlands.
Mais ce voyage n’aurait pas été tout à fait le même si nous n’avions pas marché dans les pas de Harry Potter et vu passer le Jacobite steam train (Poudlard express pour les sorciers) sur le viaduc de Glenfinnan. Tout simplement magique! Après deux semaines d’aventure entre mer et montagne, c’est à Édimbourg et au son des cornemuses que nous avons terminé ce voyage. Cette ville fantastique semblant tout droit sortie d’un autre temps nous a émerveillées.
Une chose est sûre, nous sommes loin d’avoir découvert tous les trésors de l’Ecosse, et nous rêvons (pas très) secrètement d’y retourner, pour d’explorer de nouvelles régions.